Vie religieuse aujourd’hui et demain est une émission hebdomadaire de dialogue et de témoignages de personnes consacrées et laïques qui s’expriment sur des thématiques liées à la vie de l’Église au Canada ainsi que sur leurs engagements dans la société d’aujourd’hui et de demain.
Après avoir présenté 14 épisodes radio à l’automne 2016, cette émission, proposée par la Conférence religieuse canadienne, fait son retour sur les ondes de Radio VM pour une deuxième saison avec pas moins de 32 épisodes.
D’une durée de 30 minutes, les épisodes seront diffusés sur Radio VM chaque vendredi à 7 h 30 du 15 septembre 2017 au 4 mai 2018.
Cliquez sur le thème de votre choix pour en écouter les épisodes.
- Le 375e anniversaire de Montréal (2 épisodes)
- La vie contemplative (2 épisodes)
- Les Benjamins de la vie consacrée (2 épisodes)
- Missionnaires québécois (2 épisodes)
- Priorités dans les dons (1 épisode)
- Rapport femme-homme en Église (3 épisodes)
- Sœur Catherine Aubin (2 épisodes)
- Art sacré (2 épisodes)
- Réconciliation avec les Autochtones (3 épisodes)
- Missionnaires étrangers au Québec (2 épisodes)
- La traite humaine (2 épisodes)
- La fin de vie (2 épisodes)
- Le dialogue œcuménique (2 épisodes)
- Nouvelle province des Jésuites au Canada (1 épisode)
- Église, foi et justice sociale (2 épisodes)
- Les sanctuaires au Québec (2 épisodes)
Restez à l’écoute de Radio VM chaque vendredi matin à 7 h 30 !
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Le 375e anniversaire de Montréal
Nous vous proposons d’aborder cette deuxième saison en soulignant le 375e anniversaire de la fondation de Ville-Marie, aujourd’hui Montréal. Nous traiterons ce sujet en rappelant les sources religieuses de la fondation, pour mieux réfléchir par la suite à l’héritage laissé par les pionnières et pionniers, et surtout, à notre rapport à cet héritage. Pour en parler, nous avons fait appel à 4 invitées de grande qualité, femmes d’action et de savoir :
- Lorraine Caza, CND, sœur de la Congrégation de Notre-Dame à Montréal (épisode 1);
- Catherine Foisy, professeure, Directrice des programmes de premier cycle au Département de sciences des religions à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM) (épisode 1);
- Madeleine Juneau, CND, sœur de la Congrégation de Notre-Dame et directrice de la Maison Saint-Gabriel à Montréal (épisode 2);
- Annabel Loyola, réalisatrice du documentaire « Le dernier souffle, au cœur de l’Hôtel-Dieu de Montréal » (épisode 2).
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Épisode 1 : les origines mystiques
Épisode 2 : quel héritage?
La vie contemplative
La vie contemplative est une forme de vie consacrée qui suscite souvent bien des mystères, tant autour des monastère et abbayes, que des vies qui y sont menées, pas toujours loin des tourbillons de la vie moderne. Les femmes et les hommes consacrés qui ont choisi ce mode de vie ont dédié – justement – la leur à un mystère bien plus grand, soit celui de la foi. Des temps de silence, de recueillement, de contemplation inscrites dans la durée, reprenant des textes, mais aussi des pratiques et des gestes millénaires. Pour lever le voile sur les mystères de la vie contemplative, nous aurons avec nous deux consacrés, membres de communautés contemplatives :
- Gabrielle Audet, OSC, sœur Clarisse à Salaberry-de-Valleyfield et Présidente du Comité des contemplatives;
- Dom Raphaël Bouchard, O CIST, Abbé de l’Abbaye cistercienne Notre-Dame de Nazareth à Rougemont.
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Épisode 1 : les mystères de la vie monastique
Épisode 2 : ouverture sur le monde
Les Benjamins de la vie consacrée
Aujourd’hui, être jeune et faire le choix de la vie religieuse intrigue, car il est clairement à contre-courant. Du 28 septembre au 1er octobre 2017, se tenait à l’Ermitage Sainte-Croix (Pierrefonds) le second rassemblement des Benjamins de la vie consacrée. plus d’une quarantaine de personnes consacrées de moins de quarante-cinq ans ou comptant moins de quinze années de vie religieuse se sont alors réunies pour vivre des moments de partage, de réflexion, et de ressourcement. Pour parler de ce second rassemblement de jeunes issus de toutes les communautés de vie consacrée au Canada, qu’elles soient apostoliques, cloîtrées ou des communautés nouvelles, mais aussi partager leur engagement dans la vie religieuse nous avons la joie d’avoir avec nous :
- Bethany Silcox, FMJ, des Fraternités monastiques des sœurs de Jérusalem;
- Charles Gauthier, SC, des Frères du Sacré-Cœur.
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Épisode 1 : le rassemblement des Benjamins de la vie consacrée
Épisode 2 : jeunesse et engagement religieux
Missionnaires québécois
Avez-vous récemment entendu parler d’un certain « tournant missionnaire » que les paroisses et diocèses d’ici et d’ailleurs doivent prendre. Mais l’Église n’a-t-elle pas toujours été missionnaire? Jésus n’était-il pas lui-même constamment en mouvement, en mission? Dans son message pour le Dimanche missionnaire mondial qui a eu lieu le 22 octobre dernier, le pape rappelait que la mission est au cœur de la foi chrétienne, que l’Église est missionnaire par nature. Ainsi, quels sont les fondements de la Mission? Quelles sont les attitudes que doit adopter tout missionnaire? Pour nous parler de l’engagement des religieuses et religieux missionnaires, nous avons le plaisir de recevoir :
- Lise Tremblay, MIC, des sœurs Missionnaires de l’Immaculée-Conception;
- Richard Bardier, FC, des Frères de la Charité.
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Épisode 1 : expériences missionnaires
Épisode 2 : la mission aujourd’hui et demain
Priorités dans les dons
Après avoir donné temps et énergie pendant des décennies sur la place publique québécoise à travers leurs innombrables œuvres et engagements, les communautés religieuses se font aujourd’hui plus discrètes. Mais elles continuent, à leur manière, à soutenir les causes et projets qui sont en phase avec leurs valeurs et espoirs. Au Québec, nombre d’organismes communautaires, de chaires de recherche, de programmes de bourses d’études sont financés par les communautés religieuses. Les communautés donnent, avec humilité. Il s’agit d’altruisme, d’amour, de gratuité, et non de manœuvres fiscales, de gestion d’image ou de marketing. Afin de coordonner les demandes de dons faites aux communautés religieuses, la CRC a mise sur pied un service entièrement dédié à cette tâche. Pour révéler les anecdotes et objectifs de ce service, nous recevons à cette occasion :
- Pierrette Bertrand, OFSJ, des sœurs Oblates franciscaines de Saint-Joseph;
- Claudette Desmarais, SSCCJM, des sœurs des Saints Cœurs de Jésus et de Marie.
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Épisode 1 : présentation du service
Rapport femme-homme en Église
On oublie que le christianisme est la première religion qui ait attribué la même valeur spirituelle aux femmes et aux hommes, si bien que les femmes ont pu emprunter la voie religieuse du monachisme tout autant que les hommes. On oublie également qu’autour de l’an 1000, en plein Moyen Âge, Hildegarde Von Bingen prêchait dans la cathédrale de Cologne. Vers la fin du XIVème siècle, Catherine de Sienne prenait la parole au cours du synode des évêques, et surtout, elle y était écoutée. Depuis, que s’est-il passé ? Car si la contribution des femmes en Église est tout sauf secondaire, elles sont loin d’y occuper une place de premier plan au niveau décisionnel. Comment expliquer l’évolution du christianisme, en contradiction avec l’extraordinaire ouverture qu’était celle de Jésus ? Nous tenterons de répondre à ces questions à travers une série de 3 épisodes où nous évoquerons l’attitude des premiers temps du christianisme envers les femmes, les blocages actuels au sein de l’église et l’avenir des femmes en église. Pour aborder ce sujet, nous avons fait appel à :
- Michel Gourgues, OP, père Dominicain;
- Gisèle Turcot, SBC, sœur de l’Institut Notre-Dame du Bon-Conseil de Montréal;
- Denise Couture, Ph. D., professeure titulaire à l’Institut d’études religieuses de l’Université de Montréal.
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Épisode 1 : femmes et hommes dans les premières églises chrétiennes
Épisode 2 : les blocages actuels
Épisode 3 : l’avenir
Sœur Catherine Aubin
Sœur Catherine Aubin est dominicaine de la Congrégation romaine de saint Dominique, congrégation où elle est entrée en 1984, à l’âge de 25 ans. Titulaire d’une maîtrise en psychologie, sœur Catherine est également docteur en théologie spirituelle. Elle enseigne notamment la théologie sacramentelle et spirituelle à l’Université pontificale Saint-Thomas-d’Aquin à Rome et à Montréal à l’Institut de pastorale des Dominicains. Sœur Catherine est aussi collaboratrice à Radio Vatican ainsi qu’au mensuel Donna Chiesa e Monda de l’Osservatore Romano. Elle est l’auteure de plusieurs livres dont un tout récent, Prier avec son cœur -La joie retrouvée-, livre publié chez Salvator. Pour ces épisodes portrait, nous reviendrons sur le cheminement spirituel de sœur Catherine pour par la suite mener une réflexion sur la prière.
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Épisode 1 : parcours spirituel
Épisode 2 : regards sur la prière
Art Sacré
Alors qu’il se tenait sur le seuil de la chapelle Sixtine nouvellement restaurée, Jean Paul II fut si ému par le décor qui l’entourait, qu’il exprima son admiration par une interrogation poétique : « Comment rendre visible l’invisible ? Comment plonger en profondeur au-delà des frontières du bien et du mal ? » C’est ce que se propose de faire l’art sacré : rendre visible l’invisible. « Si on veut vivre de Dieu, comment peut-on vivre sans beauté? » de dire l’un de nos invités sur le thème de l’art sacré. Peut-on évangéliser par la beauté ? Est-ce là une des fonctions de l’art sacré ? Est-il une façon de rendre grâce ? Est-il l’expression d’une quête, quête de soi, quête de sens ? Pour échanger sur le sujet, nous avons le plaisir de recevoir :
- Chantal Turbide, Ph. D., conservatrice du musée et du patrimoine artistique de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal;
- Daniel LeBlond, SJ, jésuite et artiste peintre, directeur artistique du Centre de créativité de l’église du Gesù de 1991 à 2006, et Supérieur provincial des Jésuites du Canada français et d’Haïti de 2004 à 2010.
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Épisode 1 : définitions et liens à la spiritualité
Épisode 2 : enjeux et place dans la société
Réconciliation avec les Autochtones
La Commission de Vérité et réconciliation, dont les travaux se sont étendus de 2007 à 2015, a permis aux Canadiennes et Canadiens de prendre conscience que leur pays a maintenu les Autochtones en marge de l’histoire, que la disparition des Autochtones fut souhaitée, voire planifiée. Afin de panser les plaies, de bâtir des ponts, la parole doit notamment être donnée aux Autochtones pour qu’ils puissent eux-mêmes raconter leur histoire.
Afin d’évoquer cette histoire faite de drames, certes, mais aussi de résilience et de courage, afin de nous guider sur ce long chemin qu’est celui de la guérison et de la réconciliation, nous avons le plaisir d’avoir à nos côtés :
- Nicole O’Bomsawin, Abénakis, membre de la communauté d’Odanak, anthropologue, muséologue, conférencière, conteuse, militante en faveur de l’écologie et de la condition des femmes autochtones;
- Claudette Dumont, SSCH, religieuse de la communauté des Sœurs de Sainte-Chrétienne, missionnaire auprès des Autochtones du Nord de l’Alberta, au Rwanda et au Mexique, engagée aujourd’hui au Centre de spiritualité Manrèse à Québec;
- Bernard Ménard, OMI, père oblat de Marie Immaculée, prédicateur et animateur spirituel au Sanctuaire Notre-Dame du Cap et très impliqué dans le renouvellement des relations entre lʼÉglise catholique et les peuples autochtones.
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Épisode 1 : témoignages et engagements
Épisode 2 : vers une guérison?
Épisode 3 : bâtir des ponts
Missionnaires étrangers au Québec
Il y a encore à peine 60 ans, les religieuses et religieux québécois partaient en mission un peu partout dans le monde. Aujourd’hui, le mouvement s’est inversé. Alors que les communautés religieuses d’ici voient leurs effectifs diminuer en sol québécois, ces mêmes effectifs augmentent dans certaines parties du globe, notamment en Afrique, en Amérique latine, ou encore dans certaines régions d’Asie. Ces dernières années, plusieurs communautés du Québec ont donc fait appel à des membres provenant de ces pays pour travailler à la mission de la communauté ici même, en sol québécois. À ce phénomène s’ajoute l’arrivée au Québec de nombreux prêtres étrangers, leur mission répondant à l’appel de Benoît XVI en faveur d’une « nouvelle évangélisation des pays chrétiens de longue date ».
Pour évoquer au grand jour la réalité des missionnaires étrangers œuvrant en terre québécoise, nous avons le plaisir de recevoir :
- Sophie Mbougoum, CND, de la Congrégation de Notre-Dame, où elle est conseillère générale. Originaire du Cameroun, elle a joint les rangs de sa congrégation en 2002 et est arrivée au Québec en 2016.
- Joseph Larose, SMM, père montfortain ordonné en 2005 et présent au Québec depuis 2008. Il est actuellement le recteur du Sanctuaire Marie-Reine-des-Cœurs de Montréal.
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Épisode 1 : parcours et adaptation
Épisode 2 : regards sur le Québec
La traite humaine
La traite humaine est l’un des axes forts du pontificat de François. À son initiative, une journée de prière et de réflexion contre la traite humaine a été instituée, le 8 février, à l’occasion de la fête de Sainte Joséphine Bakhita, religieuse chez les Filles de la Charité d’origine soudanaise canonisée par le pape Jean-Paul II en 2000. 21 millions de personnes, principalement des femmes et des enfants, sont victimes de la traite. Un trafic de personnes, mais aussi d’organes, estimé à 150 milliards de dollars par an. Esclavagisme en Mauritanie, traite des jeunes filles en Thaïlande… La marchandisation de l’être humain et le travail forcé sont souvent associés à des pays lointains. Pourtant, la traite de personnes est aussi une réalité ici même, au Québec.
Afin de mieux comprendre cette forme d’esclavage moderne qu’est la traite humaine, nous sommes heureux de compter sur la présence de :
- Lise Gagnon, SNJM, membre de l’équipe de leadership des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, et l’une des fondatrices et animatrices pionnières du Comité d’action contre la traite humaine interne et internationale (CATHII);
- Sylvie Gagnon, coordonnatrice du CATHII ayant travaillé dans le milieu communautaire de la jeunesse, des femmes cheffes de famille monoparentale, des aidants naturels et en droits humains.
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Épisode 1 : définition et état des lieux
Épisode 2 : que faire?
La fin de vie
Jean d’Ormesson disait que nous avons de la chance de mourrir. Que la mort fait partie de la vie et qu’en quelque sorte, la mort ouvre la porte à la vraie vie. À ses yeux, l’horreur n’est pas la mort, mais l’immortalité, ce à quoi aspire pourtant notre société obnubilée par la jeunesse éternelle et la vitesse. En fait, très souvent, nous savons exactement comment nous voulons mourir, et c’est pour cette raison que nous semble alors intolérable tout autre scénario que celui espéré. Cela implique parfois l’aide médicale à mourir, que les Québécoises et Québécois peuvent demander, dans certaines circonstances, depuis le 10 décembre 2015.
Le nombre de personnes qui ont obtenu l’aide médicale à mourir a bondi de 65 % entre 2016 et 2017 et de près de 30 % dans les six derniers mois de 2017, nous apprenait récemment le journal Le Devoir. La demande ne cesse de croître, au point où l’aide médicale à mourir semble parfois prendre toute la place dans notre réflexion sur la fin de vie. La fin de vie, c’est aussi l’accompagnement ; c’est aussi la situation des aidants naturels. Réfléchir la fin de vie, c’est aussi penser les soins palliatifs.
Afin de nourrir cette réflexion sur le thème difficile, voire tabou, de la fin de vie, nous avons fait appel à :
- Marie-Blanche Leblanc, RHSJ, infirmière durant de nombreuses années à l’Hôtel-Dieu de Montréal, hôpital fondé par Jeanne Mance et sa communauté, aujourd’hui bénévole en soins palliatifs au nouveau CHUM;
- Jean-Marc Barreau, prêtre, professeur associé à l’Institut d’études religieuses de l’Université de Montréal et accompagnateur spirituel à l’Oasis de Paix, l’unité de soins palliatifs de l’Hôpital Marie-Clarac à Montréal.
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Épisode 1 : une étape vivante
Épisode 2 : l’accompagnement
Le dialogue œcuménique
« La division des chrétiens est un scandale et fait obstacle à la plus sainte des causes : la diffusion de l’Évangile ». Ce décret du concile Vatican II affirme clairement l’engagement de toute l’Église dans le mouvement œcuménique. Pour Mgr Gérard Daucourt, évêque émérite de Nanterre en France, « une personne dont la vie spirituelle est une vraie relation avec le Christ ne peut pas ne pas souffrir du fait que les chrétiens ne soient pas complètement réunis. Elle doit se sentir appelée à cette unité. » Pour le patriarche Bartholomée 1er, primat de l’Église orthodoxe de Constantinople, la division entre chrétiens est « une blessure spirituelle, aux responsabilités partagées, acceptées ou non ». Et il ajoute : « à l’heure de la recherche de l’unité, il ne peut y avoir de réconciliation sans pardon. Si nous voulons être de véritables acteurs de réconciliation, nous devons prendre nos responsabilités, et être prêts à faire le premier pas. »
Alors que toutes les Églises chrétiennes sont elles-mêmes traversées par des conflits internes, est-ce vraiment réaliste d’en appeler à l’unité entre toutes les dénominations chrétiennes ? Comment y parvenir ?
Afin de répondre à ces interrogations et évoquer les gestes concrets posés par les différentes églises chrétiennes pour un rapprochement œcuménique, nous avons la joie d’accueillir pour ces deux épisodes un trio d’artisans patients et passionnés :
- Adriana Bara, directrice générale du Centre canadien œcuménisme, mais également docteure en théologie et enseignante à l’Université Concordia depuis 2009. Originaire de Roumanie, au Québec depuis plus de 10 ans, elle est une membre active de l’Église orthodoxe roumaine à Montréal;
- Isabelle Thouin, OSB, sœur bénédictine et abbesse depuis 1995 de l’abbaye Sainte-Marie des Deux-Montagnes située à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, abbaye qui regroupe 40 moniales;
- Richard Bonetto, pasteur de l’Église presbytérienne Saint-Luc à Montréal, et cofondateur du centre Wampum qui fait la promotion de la culture et de la spiritualité autochtone.
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Épisode 1 : contexte et avancées
Épisode 2 : les voies de rapprochement
Nouvelle province des Jésuites du Canada
L’arrivée des premiers jésuites en terre canadienne remonte à l’année 1611. Deux prêtres jésuites français débarquent dans la capitale acadienne de Port-Royal afin d’y évangéliser les Amérindiens. Les Jésuites occupent une place de choix dans notre histoire, depuis que sept d’entre eux sont devenus martyrs des Iroquois au XVIIe siècle. Depuis cette époque lointaine, les Jésuites se sont engagés dans l’éducation, dans les paroisses, et dans cette lutte jamais terminée pour la justice sociale. Les jésuites ont d’ailleurs éduqué une bonne partie de l’élite québécoise, pensons notamment au collège Brébeuf, à Montréal, fondé en 1928. Malgré ce lien marqué entre les Jésuites et le Québec, la Compagnie de Jésus n’échappe pas à une réalité qui touche toutes les communautés religieuses : diminution des effectifs, vieillissement des membres. La moitié des Jésuites d’ici ont plus de 80 ans et ils sont huit fois moins nombreux qu’il y a 50 ans. Pour cette raison, à l’été 2018, les deux « provinces » jésuites du Canada seront fusionnées.
Cette vaste province sera bilingue, ira d’un océan à l’autre, et sera dirigée par notre invité, le père Erik Oland, SJ, provincial depuis un peu plus d’un an, de la province jésuite du Canada français et d’Haïti. Auparavant, le père Oland a servi en tant que maître des novices au noviciat de Montréal, lequel dessert les provinces jésuites du Canada français et anglais depuis 2008. Dans cet épisode, il nous parlera des transformations en cours chez les Jésuites du Canada, mais aussi de son parcours spirituel.
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Épisode 1 : Nouvelle province des Jésuites du Canada
Église, foi et justice sociale
Racisme, sexisme, homophobie, xénophobie, pauvreté, inégalités sociales et économiques, hyper-productivité, paradis fiscaux, démocratie malmenée… Notre société est traversée par nombre de lignes de fractures. Le diagnostic est lourd, la liste des injustices est longue. Tous les jours ou presque, l’actualité vient nous le rappeler. Facile donc de céder aux sirènes du cynisme, du découragement, du fatalisme. Ces 50 dernières années, l’Église d’ici – et particulièrement ses communautés religieuses -, a eu un impact majeur sur des enjeux incontournables comme l’accès à l’éducation, la lutte pour une économie plus humaine, l’accueil de réfugiés et la lutte pour les droits des femmes – pensons ici à l’engagement de nombreuses religieuses dans ce combat. Qu’en est-il de cet engagement aujourd’hui ? L’Église est-elle toujours sur le terrain, à tenter d’améliorer le vivre-ensemble, à lutter pour le bien commun, à rendre notre monde meilleur ? Mes trois invités, de retour après un passage remarqué la semaine dernière, prouvent chaque jour que oui, la foi reste un puissant moteur d’engagement et de mobilisation. Afin d’évoquer ce vaste sujet d’actualité, nous avons le plaisir de recevoir un trio de personnes engagées dans la lutte – jamais vraiment terminée – pour plus de justice sociale :
- Élisabeth Garand, directrice du Centre justice et foi et de la revue Relations, œuvres des Jésuites du Canada français. Elle est également cofondatrice du groupe Maria’M, groupe de dialogue entre féministes chrétiennes et musulmanes;
- Francine Fournier, CND, sœur de la Congrégation de Notre-Dame. Après avoir complété une formation en théologie de la libération à l’Université de Sherbrooke, sœur Francine a œuvré au Honduras et au Guatemala pendant 33 ans, avant de revenir au Québec il y a près de 5 ans;
- Brian McDonough, directeur de l’Office de la pastorale sociale à l’archevêché de Montréal. Il a également œuvré à l’Arche de Jean Vanier, en France et en Inde, et a siégé au comité consultatif régional de la Commission de vérité et de réconciliation.
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Épisode 1 : définition et engagements
Épisode 2 : le rôle de l’église
Les sanctuaires au Québec
Le Québec compte cinq sanctuaires dits « nationaux », de hauts lieux de notre patrimoine spirituel, historique et architectural. Ces cinq sanctuaires sont : l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, la Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec, le Sanctuaire Sainte-Anne-de-Beaupré, l’Ermitage Saint-Antoine de Lac-Bouchette et le Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap. Ces deux derniers attirent respectivement environ 400 000 et près de 100 000 visiteurs par année. Des lieux de beauté, de spiritualité, mais aussi des lieux de célébration, de divertissement. En effet, le tourisme religieux à la cote. Il a été établi que 14 % des touristes en visite à Montréal considéraient le patrimoine religieux comme un aspect « très important » de leur séjour dans la métropole. Mentionnons également que la la basilique Notre-Dame a enregistré une hausse de fréquentation de 25 % entre 2015 et 2016. Plusieurs municipalités organisent des tours guidés mettant en vedette leur patrimoine religieux, question de tirer leur épingle du jeu. Certains sanctuaires revoient leur offre de services, et même voient leur popularité augmentée, tout comme la diversité des pèlerins et touristes les visitant. Certains lieux religieux deviennent carrément des pôles économiques incontournables. Afin de réfléchir à la fois sur le présent et l’avenir des sanctuaires, mais aussi sur le tourisme religieux, nous sommes heureux de recevoir :
- Pierre-Olivier Tremblay, OMI, membre de la congrégation des Oblats de Marie-Immaculée et recteur du Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap;
- Sylvain Richer, OFM Cap, vice-recteur de l’Ermitage Saint-Antoine du Lac-Bouchette et plus jeune membre des capucins présents dans ce sanctuaire.
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Épisode 1 : des lieux improbables
Épisode 2 : transformations