PERSPECTIVES 2024-2030

PRÉSENTATION DU PROCESSUS D’APPROPRIATION

 

VOS OUTILS

1- La vidéo Dieu habite notre temps

2- Le document de référence Perspectives CRC 2024-2030

3- Le guide d’appropriation

4- Pour nous envoyer vos commentaires, vos réactions

Écrivez-nous par courriel… cliquez

 

Nous sommes dans l’action de grâce et un sentiment de fierté nous anime pour notre histoire de congrégation.

Nous expérimentons effectivement que notre langage perd de sa valeur, car il n’est pas toujours compris. Toutefois, nous constatons que le plus important et qui est plus facilement compris, est le langage du coeur. C’est souvent notre «être» qui parle plus fort que nos mots inaccessibles. C’est cela qui est transmis, sans même s’en rendre compte bien des fois!

Nous avons vécu une belle expérience de «transmission» par le transfert de l’Administration générale de notre congrégation aux Philippines. Ce fut un projet préparé conjointement par les deux administrations, générale et régionale, et aussi avec toutes les soeurs des Philippines et du Canada. Toutes les démarches, et elles ont été nombreuses, nous ont rapprochées, ont permis de mieux nous connaître et de nous faire confiance. Ce fut une préparation à long terme, dans un continuel mouvement d’aller-retour. Ce long processus a facilité, en 2024, la prise de décision
finale, dont nous sommes fières. L’administration général est maintenant composée de soeurs des Philippines.

Dans notre milieu, nous recevons de nombreux témoignages des valeurs que nous avons transmises et que nous transmettons encore de nos jours. On nous dit souvent qu’entrer dans l’un ou l’autre de nos couvents, ce n’est pas comme entrer ailleurs. Il y a un esprit spécial… Les gens expriment souvent qu’ils goûtent une paix…

Nous sommes conscientes que les défis à relever sont nombreux dans notre congrégation et dans notre monde en transformation. Nous voulons demeurer ouvertes à la nouveauté révélée par l’Esprit pour être capables de lire les signes des temps.

C’est tout cela, et bien plus encore, que nous voulons transmettre, tout en gardant le cap sur l’Espérance. Merci à la CRC de nous permettre cette réflexion.

Les Filles de Marie-de-l’Assomption

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En visionnant les vidéos et en lisant les documents de la démarche Perspectives 2024-2030, je me suis sentie en pays connu au niveau de ma province et de ma congrégation

J’y retrouve le même vocabulaire, les mêmes préoccupations et les mêmes appels à l’action que lors de notre Chapitre de Congrégation en décembre 2021 et dans son actuelle mise en œuvre qui des poursuivra jusqu’au prochain Chapitre de Congrégation en 2027.

J’y retrouve la même synodalité, la même volonté de consulter les membres, le même souci de cheminer ensemble et lentement afin de permettre la transformation des regards, des cœurs, des mentalités.

Merci pour la solidarité et le soutien mutuel que nous offre la démarche Perspectives 2024-2030. Merci pour la haute qualité et profondeur de direction et d’animation. 

Sr. Aline Bertrand, Congrégation de N.-D. de Charité du Bon-Pasteur

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Partenariat avec des collaborateurs

Nous avons conclu que la collaboration permet d’améliorer la vie et le ministère. C’est un changement bienvenu qui s’est produit au cours des dernières années, lorsque nous avons appris à « lâcher prise et à laisser venir ». Lorsque nous collaborons avec notre personnel et d’autres partenaires, nous apprenons ensemble et les gens apprennent à connaître nos valeurs. Nous sommes aidés à voir un monde plus large, au-delà de nos propres intérêts et préoccupations. La compétence clé est la mutualité.

Nous pensons que le cléricalisme est en réalité un échec de la collaboration ; le prêtre est considéré comme la personne la plus importante dans une paroisse, et cet état d’esprit est malheureusement soutenu par le droit canonique. Ne serait-ce pas merveilleux si cela pouvait changer ? Cela favoriserait une atmosphère plus vivifiante dans une paroisse.

Nous suggérons que la CRC crée des forums où nous pourrions partager la sagesse que nous avons acquise en tant que femmes religieuses avec tout le peuple de Dieu. Dans les régions locales, nous pourrions étudier le rapport synodal et suggérer où des portes peuvent être ouvertes. Pourrions-nous accepter l’appel à la dé-cléricalisation de l’Église ? Lorsque nous nous habituons à une atmosphère de mutualité, son absence se fait sentir. Le partenariat favorise un esprit de bien-être et de croissance. Les réunions régionales de la CRC peuvent être un moyen approprié d’aborder la question du cléricalisme.

Nous sommes appelés à utiliser l’agence et la sagesse que nous avons acquises au fil des ans. En reconnaissant notre vulnérabilité, nous gagnons en force, surtout en nombre. Nous avons beaucoup d’énergie pour collaborer. Pouvons-nous apporter cette énergie à l’Église, au monde et les uns aux autres ? Cette énergie peut-elle être stimulée ? La CRC pourrait-elle adresser une invitation spéciale à nos évêques concernant le processus synodal ? Alors que les évêques et les religieux s’écoutent les uns les autres, que pourrions-nous découvrir sur la manière dont l’Esprit est vivant dans l’Église et sur ce qui se passe dans la vie des gens ? Pourrions-nous explorer la polarisation qui est si évidente dans notre monde ? Quelle sagesse pouvons-nous rechercher ensemble et offrir à l’Église ?

Plusieurs évêques sont réputés pour leur facilité à entrer en contact avec les habitants de leur diocèse. Nous pensons en particulier à Mgr Michael Brehl, évêque de Pembroke, qui cherche à travailler avec les gens de manière ordinaire pour les soutenir dans leur cheminement de vie. L’évêque Brehl et d’autres offrent un nouvel espoir au peuple de Dieu.

Au cours de nos conversations, nous avons relevé deux exemples de collaboration au sein de notre expérience immédiate qui montrent les avantages de combiner notre expérience et notre énergie. Le Centre Bronson à Ottawa, qui était à l’origine l’école secondaire Immaculata, est aujourd’hui un centre où les personnes défavorisées peuvent se recevoir et se fournir des services. Joe’s Café à Londres est un lieu qui fournit de la nourriture, des repas et de la compagnie aux pauvres ; les partenaires qui partagent l’espace du bâtiment fournissent des services pour le VIH/SIDA et la population sans-abri. Ces deux exemples illustrent la manière dont la créativité est mise à profit pour offrir un service important au peuple de Dieu.

Nous nous rendons compte que nous pouvons apporter des changements dans notre monde dans un esprit de collaboration. L’Office of Religious Congregations for Integral Ecology (ORCIE), qui promeut l’éducation et l’action pour la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique, en est un autre exemple. Nos compétences et nos expériences se complètent pour créer un travail que nous ne pouvons pas accomplir seuls. Nous nous réjouissons de ce que nous pourrons faire ensemble en affrontant l’avenir avec honnêteté et compassion.

Nous félicitons la CRC de nous avoir réunis pour une conversation et nous l’invitons à continuer d’engager le dialogue avec les religieux, les évêques et les laïcs. Poursuivons le processus synodal en marchant ensemble dans la fidélité.

Sisters of St. Joseph in Canada

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Transmission de notre charisme et sa transformation

Notre situation nouvelle au Québec :   

Nous sommes 98 religieuses avec une moyenne d’âge de 85 ans. La maison mère est fermée. Du mois d’octobre 2023 au mois de juillet 2024, 93 sœurs sont déménagées dans trois localités : 13 à Longueuil chez les sœurs Jésus-Marie, 26 au Jardin d’Élodie à Sherbrooke, 10 au Terrasse Bowen à Sherbrooke. Celles qui voulaient rester à St-Hyacinthe, sont dans un milieu laïque, les Résidences Chartwell, 26 au Jardin de la Gare (avec unité de soins jusqu’en fin de vie), 15 à Chartwell Sainte-Marthe. Il nous reste une maison au Mont-Saint-Hilaire, avec 6 religieuses.  

Nous avons 8 laïques consacrées, 31 associées(s). 

En un an, nos sœurs ont été déracinées, plusieurs sont fraichement intégrées dans un RPA laïque. Ce qui donne sens à leur vie, c’est de se sentir en mission.  Comment ?  Par une présence créatrice d’humanité. Pastorale du sourire, entraide, service d’écoute compatissante, parole encourageante, réconfortante qui suscite l’espérance. Présence de paix, de sérénité. « Être un évangile ouvert où les gens reconnaissent entre les lignes de ma vie Jésus Christ » (Marie Rivier). Présence de chacune selon son don. Certaines peuvent offrir des rencontres à saveurs spirituelles qui répondent à une recherche de sens. 

Pour nos œuvres, faire confiance à ceux et celles qui prennent la relève institutionnelle. Promouvoir les valeurs de Sainte Marie Rivier, notre fondatrice. Nos laïques consacrées, présentes et engagées au cœur du monde, exercent une pastorale de compassion en se rendant présentes aux immigrants, aux itinérants, certaines dans une pastorale d’accompagnement psycho spirituelle (évangélisation des profondeurs). 

Notre espérance : tant que nous restons branchées sur le Cep, la mission va venir d’elle-même dans l’incarnation de notre charisme : éducation de la foi et compassion. 

Dans cette situation nouvelle, nous avons à apprendre à 

  • Lâcher prise pour de nouveaux horizons dans notre mission.  
  • Nous adapter à de nouveaux langages. 
  • Nous faire proche des communautés nouvelles, nous avons à nous enrichir réciproquement. 

Nous avons besoin de soutenir notre espérance pour rester en mission jusqu’au bout. 

  • Pour les prochaines années, il nous semble pertinent que la CRC aide à favoriser une inter relation entre les communautés nouvelles et les communautés vieillissantes. 
  • Il importe que la CRC nous garde en lien avec le dicastère de la vie consacrée. 
  • Aider les leaders à être des agent(e)s de transformation avec leur milieu communautaire. 
  • Regrouper les leaders autour d’un thème ; regrouper parfois par région géographique. 
  • Poursuivre la formation sur les thèmes de l’écologie, la justice sociale, les migrants. Donner une information exacte, conforme à la réalité, il y a tellement de fake news.

Sr. Francine Bastien, pour la famille Présentation de Marie

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À la suite du visionnement de la vidéo « Dieu habite notre temps », à la mi-janvier, avec mon conseil, nous réalisons l’importance de l’enracinement dans le temps présent tout en puisant à la sagesse de nos expériences. Entrevoir l’avenir qui germe déjà et pour lequel nous voulons contribuer, il est bon de poursuivre ce processus enclenché par la CRC, avec la grâce que suscite la conversation spirituelle. Quel bel outil!

Ce que le sujet de la vidéo évoque

Le contenu s’illustre, par des témoignages, mettant en avant le primat de la foi. Fait à souligner pour nous, les témoignages recueillis dans la vidéo, constituent des exemples concrets de communautés qui, en s’ouvrant au changement, ont su, à un moment de leur histoire, s’adapter et s’avoir s’engager dans le « pas encore ». Le savoir-faire avec lequel les intervenant.e.s  ont mis en valeur la collaboration avec les laïcs, démontre une voie de passation de la poursuite des œuvres, tout en étant propice à la transmission du charisme. Un défi, pour les communautés en voie d’achèvement.

 Qu’est-ce que cela appelle?

Pour nous du conseil et nos membres, la mission consiste à embrasser le « déjà là » et le « pas encore » dans la perspective de la fin de la mission. La vieillesse est un cadeau; nous en recueillons les fruits lors des animations communautaires auprès de nos sœurs aînées.

Pour nos membres, toujours en service, nous nous employons à faire valoir l’importance de la formation permanente. Car, d’expérience, les animations communautaires nous permettent, à l’aide de la sagesse de nos membres, de nous adapter aux changements dans la vie religieuse.  L’ajout, depuis plusieurs années, du discernement spirituel communautaire, continue de nourrir notre espérance en l’avenir. Cela appel à poursuivre les animations en mettant de l’avant, l’esprit de prière et de fraternité. L’ouverture au changement et une nécessaire adaptation, ravivent chez les sœurs, l’espérance dans l’avenir. Puisque notre communauté est à l’étape de l’achèvement, dans la mesure de leur capacité, nos sœurs, par la vie de prière et la vie fraternelle, témoignent de leur engagement à vivre, ensemble, la vie consacrée jusqu’au bout! Quelle grâce!

L’Esprit-Saint nous appelle, avec la grâce de la sérénité, à soutenir la mission par la prière, la fraternité et le partage. C’est ainsi que dans la foi, et une nécessaire adaptation au « pas encore », d’un seul cœur, à la recherche de la volonté de Dieu sur notre communauté, notre mission prophétique appelle à l’accueil et à la collaboration avec les laïcs. L’espérance en l’avenir pour nos sœurs, se manifeste par la transmission de nos valeurs d’offrande et de service dans la simplicité, la joie qui nous caractérisent.

Les Antoniennes de Marie, Chicoutimi.

Les conseillères, Laurette Luneau, Gabrielle Lapointe 

Ginette Laurendeau, a.m. supérieure générale

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Notre discussion a porté sur la transition et la transformation. La vie consacrée subit de profonds changements : vie communautaire, structures organisées (administration, gouvernance, leadership) et mission. Il en résulte parfois des situations inconfortables et douloureuses auxquelles nous devons être attentifs et apporter notre soutien. Certaines formes de vie religieuse disparaissent. De nouvelles formes ont émergé sous l’influence de l’Esprit Saint et nous devons les reconnaître. Nous apprenons à accueillir la diversité dans nos conversations et à accepter les tensions qui peuvent en découler.

Nous avons discuté de la transformation et de l’évolution de la vie religieuse, en mettant l’accent sur la réflexion, l’engagement et la collaboration. Nous avons exploré les moyens d’élargir nos charismes et nos perspectives, notamment en intégrant davantage de laïcs pour nous aider à continuer à vivre fidèlement notre charisme. Nous avons également évoqué la nécessité de parler davantage du charisme avec nos collaborateurs et notre personnel. Nous avons également réfléchi à des sujets tels que l’évolution du rôle d’organisations telles que la CRC, l’importance de l’inclusion et de la synodalité, et le potentiel de nouvelles structures de gouvernance et de rôles de leadership au sein des congrégations religieuses à l’avenir.

Réflexions sur la transformation

L’équipe de direction de l’Î.-P.-É. a mentionné son prochain chapitre en mai, qui mettra l’accent sur la réflexion afin d’approfondir l’engagement avec les collaborateurs laïcs. Il a également été noté que la vie religieuse a connu des changements significatifs au cours des 30 dernières années, passant d’une focalisation sur les besoins institutionnels à une focalisation sur les dons individuels et leur développement.

Au cours de la réunion, nous avons discuté de la transformation et de la transition qui se produisent au sein de nos propres congrégations. Nous avons exprimé un certain soulagement face au changement de dynamique dans l’organisation de la CRC, particulièrement dans le contexte de l’Église dans la vie religieuse au Québec. Nous devons continuer à aller de l’avant et ne pas nous fixer sur les anomalies du passé. Il est important de comprendre l’histoire de l’organisation et de ne pas se préoccuper de son avenir ou de son passé. L’organisation doit se concentrer sur l’appel de l’esprit à quelque chose de différent et permettre à cette différence de trouver sa place.
La conversation s’est achevée sur la nécessité de dédramatiser et de ne pas se préoccuper autant de l’avenir de l’organisation.

Explorer la vie religieuse et le charisme

Notre réunion s’est concentrée sur la nature évolutive de la vie religieuse et sur l’importance que nous accordons à l’hospitalité. La quête permanente de définition et de compréhension de la vie religieuse a fait surface, certains exprimant le désir de vivre leur vie le mieux possible à l’avenir. L’importance de la collaboration dans les ministères et la nécessité de faire connaître notre charisme ont également été soulignées. En outre, le concept de la Terre, notre « maison commune », a été mis en exergue lorsque nous avons réfléchi à l’impact de nos actions sur la Terre. Nous avons ressenti un sentiment d’anticipation pour l’ avenir et un engagement à continuer d’explorer et d’approfondir notre compréhension de notre charisme commun.

Assemblée de la CRC et collaboration des laïcs

Les participants se sont félicités de la forte expérience de participation et de dialogue qu’ils ont vécue lors de l’Assemblée générale de 2023. En outre, nous avons partagé certaines de nos expériences de collaboration avec les laïcs. Une sœur a décrit la dynamique émergente de collaboration entre les sœurs et les laïcs comme « le nouveau notre » ou « le nouveau nous », et a souligné que ce changement représente une nouvelle création et une nouvelle approche de la vie et non une réponse au déclin.

Évolution de la vie religieuse et inclusivité

Nous avons réfléchi à la nature évolutive de la vie religieuse et à la nécessité d’une plus grande inclusion et d’une meilleure collaboration. En outre, nous avons reconnu l’importance de l’expertise des collaborateurs laïcs pour relever les défis de notre nouvelle réalité. Notre conversation a également porté sur la nécessité d’actualiser les fondements de la vie consacrée et le rôle de la théologie dans la vie religieuse. En outre, nous avons considéré les webinaires comme des opportunités de continuer à s’engager dans des discussions théologiques, d’accroître nos efforts de mise en réseau et d’atteindre de nouvelles formes de vie religieuse. La discussion s’est conclue par un désir plus profond d’être plus enraciné dans la présence et la mission de Dieu.

Approche synodale et ministère de présence

Nous avons discuté du concept de « déjà, mais pas encore » en relation avec l’ère actuelle de transition et de transformation. Nous avons également réfléchi à la nécessité d’adopter une approche plus synodale de la vie, en soulignant l’importance d’écouter et de ne pas juger les points de vue des autres. La valeur de la collaboration et la nécessité d’une attitude généreuse et hospitalière à l’égard des autres ont également été soulignées. L’importance de pratiquer un « ministère de présence » a fait surface, une manière d’écouter qui reflète l’approche synodale.

Évolution du rôle de la CDE et collaboration

Nous avons examiné l’évolution du rôle de la CRC et le passage d’une approche axée sur les processus à une approche plus collaborative. Il a été mentionné que la CDE se concentre désormais davantage sur la facilitation des conversations et le rapprochement des groupes, en plus de la présentation des problèmes. Nous apprécions cette évolution de l’approche.

Une question a été posée sur le rôle de la CRC dans la mise en relation des organisations susceptibles de nous aider. Il a été mentionné que cela faisait partie du plan de la CRC. Une collaboration accrue avec les PJP est considérée comme potentiellement utile. La consœur Brendalee fait remarquer que la structure de gouvernance actuelle est provisoire. Les économats ne seront pas une solution durable pour nous.

Rôles, responsabilités et formation dans les congrégations

Notre réunion a également donné lieu à une discussion sur les rôles et les responsabilités d’un économat et d’une personne morale de droit public (PJP) au sein des congrégations religieuses. Nous avons également évoqué la possibilité de former davantage de personnes pour assumer ces rôles, en mettant l’accent sur l’élargissement du groupe de personnes formées. Nous avons également parlé des défis que représente l’équilibre entre tradition et innovation dans le domaine du leadership religieux.

Questions à approfondir :

– Quel type de changement structurel est nécessaire au sein de la CRC ?
– La CRC fournira-t-elle des ressources aux congrégations pour les aider à réaliser les changements structurels nécessaires ?

Sœurs Gemma Dunn ; Rosemary MacDonald ; Joan Campbell ; (PEI Martha’s)
Sœurs Brendalee Boisvert ; Donna Brady ; Josie MacLellan ; Jovita MacPherson ; Claudette Gallant ; Liz Riopelle (Martha’s d’Antigonish)

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Le charisme à l’origine de la congrégation demeure le même mais notre mission s’exprime autrement dans un monde en constante évolution.

Nous expérimentons notre fragilité tant au niveau de la relève que de notre présence dans certains milieux où nous avions l’habitude de nous déployer. Nous réalisons notre besoin de nous allier à d’autres pour continuer à garder notre mission vivante et adaptée aux besoins du monde. Cette alliance nous presse à chercher des partenaires et des collaborateurs et collaboratrices tant du monde religieux que laïc.

Nous avons développé des partenariats avec d’autres congrégations religieuses comme dans le CATHII, avec qui nous partageons la mission et que nous soutenons encore aujourd’hui par un membre de la communauté et par un appui financier. Au moyen de la Fondation des archives religieuses (FAR), nous sommes engagées avec 14 communautés religieuses pour la sauvegarde de nos archives religieuses. Les SNJM participent aux activités du CA et un membre de notre personnel y est administrateur.

Nous sommes ouvertes à l’intergénérationnel et avons intégré de jeunes étudiants universitaires (deux jeunes femmes et un jeune homme) au sein de notre comité de Justice et Paix. Nous avons embauché une jeune femme africaine à titre de technicienne comptable et un laïc directeur de nos services financiers et administratifs.

Nous nous sommes alliées à des organismes communautaires qui accueillent des personnes migrantes et réfugiées au Québec. Par le passé, avec leur collaboration, nous avons accueilli trois familles immigrantes.

Depuis près de quatre ans, nous repensons la structure de toute la congrégation pour découvrir de nouvelles manières d’aborder l’avenir, enracinées dans notre riche tradition SNJM, dans l’esprit de nos fondatrices. Nous le faisons en collaboration avec nos partenaires, du personnel laïc, nos personnes affiliées. Nous sommes conscientes que le devenir de notre Mission se bâtit avec cette ouverture à une diversité de personnes et de compétences.

Depuis les années 2010, nous avons pris conscience dans nos Chapitres généraux, que l’interdépendance doit occuper une place importante dans notre Mission et nous avons graduellement intégré des personnes ou des groupes interculturels (personnel à l’infirmerie, personnes affiliées), internationaux (Développement et Paix) et intergénérationnels (Talitha Kum).    

L’équipe de leadership des Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie du Québec