Du 23 au 26 août 2018, les évêques, supérieures et supérieurs de congrégations religieuses, mais aussi leaders catholiques laïques se sont rassemblés à Medellin en Colombie lors d’un congrès majeur commémorant le 50e anniversaire de la seconde rencontre de la Conférence épiscopale latino-américaine (CELAM).
Mgr Luc Cyr, archevêque de Sherbrooke (Québec), sœur Michelle Payette, MIC, présidente sortante de la CRC, et le père Timothy Scott, CSB, ont été les trois visiteurs canadiens de cet événement. Ce fut un moment privilégié de communion ecclésiale et de soutien visible au pape François en ces temps difficiles que traverse l’Église.
Ouverte par le pape Paul VI, la rencontre de 1968 avait pour objectif d’introduire la vision et les enseignements du Concile Vatican II dans la vie de l’église latino-américaine. À travers cette analyse des « signes des temps », les évêques ont fait le choix d‘éloigner la hiérarchie de l’Église du pouvoir politique et de la tourner vers les pauvres et les exclus. La théologie de la libération en est une conséquence directe.
Le congrès de cette année s’est concentré autour de 4 points :
- le développement humain intégral;
- l’évangélisation et la propagation de la foi;
- l’église visible et ses structures;
- les nouveaux défis.
L’assemblée a été particulièrement préoccupée par les situations politiques et économiques actuelles qui entraînent des soulèvements sociaux et d’importants déplacements de population en Amérique latine. Elle s’est également inquiétée de la montée de régimes autocratiques dans plusieurs pays au détriment des structures démocratiques en place. L’Église a un important rôle à jouer en préservant la dignité des peuples là où leurs droits et bien-être sont menacés.