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24 janvier

Marguerite Jean, SCIM

Sœur Marguerite Jean est née à L’Islet-sur-Mer le 28 juin 1926 au sein d’une famille où la culture intellectuelle était à l’honneur en même temps qu’une éducation chrétienne de qualité. Elle s’est sentie attirée par quelque chose de plus large que la vie qui aurait été la sienne dans le siècle.

Elle entre alors chez les Sœurs du Bon-Pasteur de Québec à l’âge de 18 ans. Après ses années de formation à la vie religieuse, sœur Marguerite accepte le travail qui lui est proposé auprès de jeunes filles en difficultés d’adaptation.

Ce stage la sensibilise à sa future carrière de travailleuse sociale qu’elle prépare ensuite par de sérieuses études en Sciences sociales à l’Université Laval, à Québec. Devenue directrice à la Maison Sainte-Madeleine, elle a toujours su aider les adolescentes perturbées qui ne parviennent pas à donner un sens à leur vie et se tournent vers la désespérance.

L’année 1967 marque un tournant dans la vie de sœur Marguerite. En fidélité au décret Perfectae Caritatis de Vatican II, le Chapitre général de la Congrégation devra entreprendre la rédaction d’une nouvelle Règle de vie. Pour cette raison, on demande à sœur Marguerite de faire des études en Droit canonique, à l’Université Saint-Paul, à Ottawa. Elle y obtiendra une Maîtrise et un Doctorat en droit avec une thèse intitulée « Évolution des Communautés religieuses de femmes au Canada de 1939 à nos jours ». Tout en rédigeant sa thèse, sœur Marguerite se voit confier, en septembre 1971, la responsabilité des jeunes professes, à la Maison-Mère, à Québec.

En 1973, le Chapitre général la nomme secrétaire générale. Elle met alors à profit sa formation en Droit canonique pour collaborer activement à la rédaction des Constitutions et Règles de l’Institut. On lui confie ensuite les travaux d’introduction de la Cause de Béatification à Rome de la Fondatrice de notre Institut, Marie-Josephte Fitzbach, la Positio, dont elle présente à la Communauté un tiré à part, « Le Défi de l’Espérance », relatif aux vertus de leur bien-aimée fondatrice. Ses travaux sont menés de pair avec une vie religieuse, spirituelle et communautaire, profonde et dynamique. Sœur Marguerite était une compagne aimable et très aimée, intéressante, capable d’humour et facile à vivre. Elle s’est éteinte le 24 janvier 1998 au Bon-Pasteur de Québec.

LIEN : http://www.soeursdubonpasteur.ca