Guidées par l’Abbé Jean-Marie de la Mennais en 1818, les sœurs fondatrices de la congrégation, Anne-Marie Cartel, Marie Conan, Fanny Chaplain et Esther Beauchemin réalisent leur rêve d’apporter une éducation aux plus pauvres, aux nombreux enfants de la rue en Bretagne, France.
En 1897 six sœurs de Saint-Brieuc en France arrivent à Prince Albert, Saskatchewan (à l’époque, les Territoires du Nord-Ouest) où elles étaient appelées à « faire connaître et aimer Jésus-Christ. » Avec la Vierge Marie et Saint-Joseph comme soutiens et modèles, elles se confiaient entièrement à la Providence.
Durant les 120 années dans l’Ouest Canadien, elles étaient au nombre de 225 Filles de la Providence qui ont vécu leur apostolat au Canada et au-delà : États-Unis, Europe, Amérique du Sud et Afrique.
Entre 1897 et 1959, elles ont ouvert des couvents pensionnats dans plusieurs villes et diocèses. Elles ont œuvré parmi les Autochtones du nord du Canada et se sont également impliquées à l’éducation dans les écoles catholiques et publiques ainsi que dans la pastorale et le travail social.
Elles ont aussi travaillé de près avec d’autres congrégations : les Frères de l’Instruction Chrétienne, les Oblats de Marie-Immaculée, les Sœurs Grises, les Maryknolls et plus récemment les Daughters of Providence de Nebbi en Ouganda (Afrique).
Aujourd’hui, c’est avec des cœurs remplis de gratitude que les Filles de la Providence veulent vivre dans la simplicité leur présence auprès de leurs frères et sœurs. Cette présence trouve sa source dans la contemplation de la Parole et dans la prière.
Au mois de juin en Saskatchewan, la congrégation a célébré son bicentenaire dans le Diocèse de Prince-Albert et dans le Diocèse de Saskatoon. Des retrouvailles et des souvenirs échangés étaient tous signes des liens tissés au cours des années entre sœurs et amis(es).
Sœur Dolorès Bussière, FDLP