Dans un message intitulé « L’espérance des pauvres ne sera jamais déçue » le pape François relit le psaume 9 et en réaffirme la pertinence pour aujourd’hui : rendre l’espérance perdue devant les injustices, les souffrances et la précarité de la vie.
Les pauvres, souvent considérés comme des parasites de la société, on ne pardonne même pas aux pauvres leur pauvreté. Le verset 11 du psaume 9 nous offre toutefois une belle définition du pauvre : il est celui qui fait confiance au Seigneur.
Le pauvre sait que Dieu ne peut l’abandonner et cela ne fait qu’exprimer la grandeur de Dieu lorsqu’il se trouve devant une personne pauvre.
Se référant au regretté Jean Vanier, le Pape le surnomme « le saint de la porte d’à-côté » et nous redit que l’espérance se communique aussi à travers la consolation. Les pauvres acquièrent de l’espérance surtout lorsqu’ils reconnaissent dans notre sacrifice un acte d’amour gratuit qui ne cherche pas à être récompensé.
Ce message est un appel à la conversion : découvrir la bonté qui se cache dans le cœur des pauvres en nous faisant attentifs à leur culture et leurs façons de s’exprimer, pour pouvoir entamer un véritable dialogue fraternel.
Il faut parfois peu de choses pour redonner l’espérance : il suffit de s’arrêter, sourire, écouter.